Dormir au
Monastère de Rila
Dormir au Monastère de Rila
La bonne idée : Dormir au Monastère de Rila
Le Monastère de Rila est le monument le plus visité de Bulgarie. Je l’ai vu en photo partout dans les blogs que je visitais pour préparer mon voyage. Mais franchement, j’ai failli le zapper tant je voyais des touristes. Mais tout le monde fait la même erreur : la visite organisée depuis Sofia, en bus partagé. Résultat, des arrivées massives dans un lieu qui devrait être reposant. Ne faites pas comme les autres : dormez au monastère de Rila !
Allez faire un tour sur mon article itinéraire et avis sur la Bulgarie, pour une meilleure introduction sur le pays. En résumé : j’arrive en Bulgarie en juin 2025 pour mon voyage en solitaire annuel. La Bulgarie est un pays vert, accueillant, parfait pour les voyageurs en quête d’extérieur ! Çà tombe bien, j’ai envie d’être dehors ! Mais il y a quand même des Monuments incroyables à visiter, comme Bouzloudja, le chateau de Belogradchik, ou le monastère de Rila.

Comment aller au Monastère de Rila ?
Le monastère de Rila est situé sur un versant de la montagne de Rila, la plus haute chaine de Bulgarie, et des Carpates. Elle culmine à près de 3000m. Le monastère, lui, est déjà à près de 1200m, au milieu d’une forêt dense.
Pour s’y rendre, 2h de voiture depuis Sofia en font l’attraction la plus proche de la ville. Deux choix : passer par un tour à la journée, ou louer sa propre voiture, ce qui vous permettra de dormir au Monastère ! Il y a des bus, et certains font une partie du trajet à pieds !


L'histoire du Monastère :
Refuge spirituel chrétien pendant l’occupation Ottomane, le Monastère de Rila est un symbole de l’identité nationale Bulgare classé à l’Unesco.
Le monastère est fondé au Xème siècle par Saint Jean de Rila, un ermite qui se retire dans une grotte pour mener une vie d’ascète. Très vite, ses disciples construisent un monastère près de son ermitage.
Au fil des siècles, le monastère devient un centre majeur de la spiritualité orthodoxe en Bulgarie. En 500 ans d’occupation ottomane, alors que l’usage de la foi othodoxe et la langue bulgare sont opprimés, le monastère conserve les traditions nationales. Il abrite des manuscrits, imprime des livres… Il est souvent reconstruit, rénové et protégé par la population locale et des mécènes.
En 1833, un incendie détruit le monastère. Il est reconstruit en 30 ans au biais d’un effort national et prend son apparence actuelle.


Dormir au Monastère de Rila :
10-20 chambres sont réservées à l’accueil de touristes. N’étant référencé sur booking ou google, ces chambres sont rarement pleines. En Juin, nous étions… 2 à dormir au monastère. L’avantage : côtoyer les moines, monter dans les étages, et profiter du calme de la soirée.
C’est une de mes meilleures expériences de voyage. Le soir, la lumière décroit et tombe sur les peintures dorées de l’église au centre de la cour. Les hirondelles dansent autour des clochers illuminés. La messe chantée en Bulgare résonne dans la vallée. On dirait que toute la verdure de la montagne se referme petit à petit sur nous. Le silence se fait enfin. Ne reste que le bruit du torrent et le bruissement des arbres…


L'architecture du Monastère de Rila




Quand et comment dormir au Monastère de Rila ?
J’y étais en début juin. Vu l’altitude, et l’absence de chauffage dans les chambres, c’était pas mal d’y dormir en pleine saison. La lumière du coucher de soleil est incroyable au monastère. En bonus, les touristes de journée n’ont pas le droit de monter dans les étages. C’est dommage, c’est la meilleure vue !
En hiver, la neige recouvre le massif et le monastère ressemble un peu plus à Poudlard. Çà doit être quelque chose !
Le monastère n’a pas de site internet pour réserver une nuit, et même s’il est facile de se pointer à la dernière minute (avant 18h) pour demander une chambre contre 15€, vous pouvez passer par Odyssélux pour organiser votre séjour.
Si vous avez besoin de plus de confort, il y a plusieurs hotels sur la route qui mène au monastère. Hotel Pchelina et Dyavolski vodi semblent être les mieux notés.
Où manger ?
Attention ! Pas de restaurant le soir au Monastère. Les prêtres sont habitués au tourisme et ne feront pas vraiment de cas de vous. La meilleure idée est de venir avec à manger ! Il y a plusieurs sources d’eau dans le monastère.
Si vous arrivez comme une fleur comme moi :
- Le Gorskit Kut est ouvert le soir et propose des truites élevées sur place. Ne vous attendez pas non plus à du haut niveau gastronomique.
- Sinon essayez de vous frayer une place dans l’un des hotels-restaurants du coin comme le Pchelina et Dyavolski vodi. Ils étaient de mon côté fermés le soir.
- La dernière possibilité est de retourner à Rila au supermarché, à 20 minutes de route.
Que voir d'autre dans le coin ?
Le monastère est perdu dans le massif du Rila. Si vous êtes des sportifs de haut niveau, il est possible de relier la marche des 7 lacs du Rila en franchissant un col à plus de 2700m. Un petit chemin part du monastère et mène à l’une des plus belles randonnées de la région. Mais il faut être accroché et bien s’informer des conditions météo. J’ai été bloqué par la neige à mon niveau, en juin !
La grotte qui a servit de refuge à Saint Jean de Rila se visite. C’est un lieu très spirituel et beaucoup moins connu des touristes.
En redescendant du Monastère et de la grotte, vous pouvez également faire un arrêt aux Pyramides de Stob. Il s’agit d’un ensemble de formations géologiques aux couleurs orangées qui offre un paysage assez spectaculaire. A découvrir à travers une belle balade à pied.
Si vous souhaitez vous y rendre, l’entrée est ici et elle coûte 3 leva par personne.
En Conclusion :
Prix :
Le Monastère de Rila fait partie de ces lieux touristiques mais immanquables. Pour éviter la foule et les déferlements de bus, dormez dans le monastère, ou dans un hotel à proximité. Vous profiterez de l’ambiance religieuse et de soirées calmant votre âme. En tout cas, je garderai longtemps avec moi le souvenir de ces quelques heures de repos dans ce lieu hors du temps.