Le Salar d'Uyuni, 8ème merveille du monde
Le Salar d'Uyuni, 8ème merveille du monde
Mon avis sur le Salar d'Uyuni :
Vraiment j’y allais à reculons. Toutes ces photos sur les réseaux avec des poses identiques sur le Salar me donnaient des frissons dans le dos. Ce n’est pas mon idée du voyage. J’oubliais une chose : le Salar est à plus de 3500m d’altitude. Ce n’est donc pas une aventure pour tout le monde. C’est simple, j’ai passé deux jours subjugué par cette merveille de la nature qui n’a pas son pareil. Je n’ai pas les mots alors j’espère que les photos suffiront. Comme les autres touristes en fait !
Allez faire un tour sur mon article itinéraire et avis sur la Bolivie ici, pour une meilleure introduction sur le pays. J’accompagnais mes premiers clients en tant que guide à l’autre bout de la planète en mars 2025. Après un passage d’une grosse semaine au Chili et une acclimatation globale à l’altitude, nous avons passé la frontière Bolivienne et traversé le Sud Lipez. Vous pouvez aller voir cet article pour un peu plus d’infos pratiques sur cette aventure et me voir prendre de l’oxygène tous les 4 mètres. Uyuni, et ses 3650, c’est du menu fretin en termes d’altitude après plusieurs nuits à 4 800 !
L'histoire d'Uyuni
Ancien poste ferroviaire stratégique, Uyuni est une ville rude et fonctionnelle. Ce n’est pas une destination mais le point de départ des expéditions vers le Salar. Fondée en 1890, elle investit massivement dans les chemins de fer pour relier les mines de Potosi et les hauts plateaux aux portes du Pacifique. Mais la Bolivie perd ensuite l’accès à la mer, et le rêve industriel s’effondre : les mines ferment, l’exode rural et le recul du rail laissent derrière eux une ville quasi figée dans le temps, d’ambiance coloniale. Aujourd’hui, Uyuni renaît grâce au tourisme vers le Salar et … aux gisements de Lithium qu’il contient… Les champs de qinoa (photo de droite) sont nombreux.
Le Cimetière de train
Première (et dernière) chose à visiter dans la ville d’Uyuni : son cimetière de trains. C’est un endroit hors du temps qui témoigne de la richesse de l’époque. Entassés dans le désert, ces nombreuses locomotives donnent un côté dévasté au paysage.
Niveau photos, il y a beaucoup à faire. En petit bonus, face à l’entrée du cimetière, un musée à ciel ouvert avec des sculptures en métal. L’artiste a recréé des géants de la pop culture comme Bumblebee ou batman. C’est assez rigolo.
L'hotel Palacio de Sal
Il y a plusieurs options pour dormir à Uyuni. Une seule est incroyable. C’est la plus chère forcément (même si vous aurez des prix avec Odyssélux via ce lien). Le Palacio de Sal :
- Une roue grandeur nature
- Un spa et une piscine
- Chambre avec vue sur le salar
- Hôtel le plus proche du parc. Vous pouvez y aller à pieds
- Pas si cher. Le boliviano est bas, les prix commencent à 250€ nourriture incluse. C’est un billet, mais les prestations sont haut de gamme et la nourriture excellente.
Après quelques jours dans le désert…
Le Salar d'Uyuni, 8ème merveille du monde au sunset
Vous ferez le Salar avec une excursion. (Même s’il est facile de le visiter en autonomie). On vous laissera le choix entre le découvrir au coucher du soleil, au lever, ou en pleine nuit. Ou les 3 mais $. Si vous dormez au Palacio de Sal, vous verrez les étoiles depuis votre lit. J’ai eu la chance de découvrir le Salar avec le miroir d’eau (en mars-avril-mai en fonction des pluies) et donc le coucher de soleil donnait des images parfaites. Je vous laisse là dessus :
Le Salar d'Uyuni, 8ème merveille du monde de jour
Dans tous les cas, vous ne vous arrêterez pas à un seul petit moment dans le salar. Il fait 10KM carrés, et il y a beaucoup à explorer, comme l’île de l’Inca couverte de cactus, et même un volcan ! L’inconvénient du miroir d’eau est que les 4X4 se noient, sont rongés par le sel, et ne peuvent donc pas couvrir une telle surface. Mais je ne regrette rien ! De jour, la proximité avec le ciel donne un bleu incroyablement pur.
Quand et comment visiter le Salar ?
On peut visiter le Salar toute l’année. C’est un lieu magique qui se transforme : neige, eau, sècheresse, chaque période amène sa beauté. Par contre on est à 3 600m : l’hiver il fera froid, très froid. L’été, la réverbération est telle que vous cuirez comme des oeufs sur la poele.
Préférez la mi saison. Je ne peux que vous conseiller mars-avril pour tomber comme moi sur la merveille du miroir d’eau.
La plupart d’entre vous passeront par une excursion. Le désert est immense et il est facile de s’y perdre, surtout avec de l’eau jusqu’à mi roue. Mais si vous êtes de vrais pros, je pense que c’est aussi un endroit à découvrir en autonomie. Avec mon agence de voyage sur mesure Odyssélux, je peux par exemple vous organiser une ou deux nuits de camping sur place pour une aventure extraordinaire.
Où est ce qu'on mange à Uyuni ?
Vos guides vous emmèneront certainement manger dans leur propres cantines. Franchement, en Bolivie on mange bien puisqu’on mange des produits locaux non transformés. Donc il n’y a pas de mauvais choix et il faut aller au plus authentique. D’ailleurs, allez faire un petit tour au marché du centre ville pour vous imprégner de la vie bolivienne. Attention, si vous retournez au Chili ou en Argentine à pieds, les deux pays sont très stricts sur le transport de nourriture…
J’ai principalement testé le Hot spot, le Llama café, et La Vina en plus de mon hôtel.
Que faire d'autre à Uyuni ?
Le salar est le paradis du photographe. J’aurai pu passer une semaine à filmer, réfléchir à mes plans, et profiter du plus beau coucher de soleil de ma vie. Allez faire un tour sur mes story à la une instagram, çà vaut le détour…
Honnêtement la ville est plus sympa que prévu. Vous pouvez y flâner quelques jours dans votre chambre d’hôtel si vous êtes KO. À faire : le cimetière de trains, la fabrique de sel, le marché et bien sur, si vous avez le temps, quelques jours dans le Sud Lipez. Allez voir mon article ici çà fait envie !
En Conclusion :
Alors que je pensais les lieux éreintés par le tourisme, Uyuni se révèle assez authentique et dans son jus. L’essentiel est ailleurs, puisque la beauté du Salar est telle que rien ne devrait empêcher les gens de venir. Bien sûr, un « tourist cap » ne serait pas de trop, mais l’alternative à l’économie du tourisme ici, c’est de creuser d’immenses trous dans le Salar pour chercher du Lithium. Alors je préfère encore qu’il y ait un millier d’européens ici.
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