Est ce qu'on mange bien en Turquie ?
Manger en Turquie
La Turquie est un pays à la culture millénaire. Carrefour absolu entre l’Asie et l’Europe, point névralgique de la route des épices, sa gastronomie est l’une des plus riches du monde avec ses influences multiples.
Pour autant, je n’ai pas retrouvé lors de mon passage cette diversité ou le poids de l’histoire. C’est très personnel (vous verrez sur les photos que Pauline ne partage pas du tout mon avis) mais j’ai trouvé la nourriture généreuse mais grasse, et finalement assez monotone. Le Maroc est bien plus intéressant, et même un petit pays comme Oman.
Grillades tous les jours :
C’est LE plat central du pays. Que ce soit en Kebab, en brochettes ou en marinade, les restaurants proposent tous des grillades.
Pas cher et agréable le premier jour, j’en ai rapidement eu marre de manger kebab frites sauce blanche à tous les repas. Mais que voulez vous, je suis un esthète !
Surtout, la structure est toujours la même :
- Pain
- Viande grillée (souvent forte)
- Yaourt
- Tomates/oignons
- huile +++
Pas trop light pour un repas de base.
Repas de mezze au Meyhane :
C’est le repas royal pour les touristes européens, un peu l’équivalent du brunch. Vous partagez plein de petits plats (les Mezze, donc), souvent froids, sur une grande table généreuse. À tester dans un Meyhane, une taverne traditionnelle turque dont la culture date de l’époque Byzantine.
Istanbul-Constantinople-Byzance a toujours été une ville pluriculturelle et portuaire. Même à l’époque où les musulmans dominaient la ville et adhéraient aux interdictions religieuses concernant l’alcool, les Meyhane (Mey = alcool) étaient ouverts aux étrangers.
Lorsque les Turcs ont conquis Galata, ces tavernes étaient déjà mondialement célèbres. Elles existent encore aujourd’hui (ma photo a été prise à Galata, top quartier où dormir à Istanbul, voir mon article dédié).
Plats mijotés et curiosités :
C’est vrai que je suis très critique sur les plats de base. Mais la street food est intéressante, en dehors du kebab :
Simit, le pain au sésame iconique, Lahmacun (pizza fine), Balik ekmek (le sandwich au poisson) Midye Dolma (les moules farcies au riz) se vendent partout dans les rues d’Istanbul. Mais j’ai encore plus préféré les plats mijotés.
Il ne faut pas avoir peur de passer les portes des Lokanta, les restaurants de cuisine familiale (c’est vrai dans tous les pays du monde !). Nous l’avons fait à la fin du séjour une fois passé de l’autre côté du Bosphore dans le quartier de Harem. N’oubliez pas de traverser, ce quartier est délaissé des touristes !
La touche sucrée de la cuisine Turque :
Allez, j’ai quand même adoré le sucre en Turquie. Plus qu’ailleurs au Moyen-Orient ils savent faire des dessert. Les Baklava et les Loukoums sont divins.
Même si c’est cher et touristique, craquez pour les boites rouges de Hafiz Mustafa 1864, « Turquish delight« . C’est LE cadeau parfait à ramener de votre voyage. Mais il ne fera pas long feu…
De mon côté la star absolue de mon voyage était le Künefe, un dessert à base de filaments de pâte, de fromage et de pistache, précurseur du chocolat de Dubaï. C’est une tuerie servie chaude, un plaisir meilleur que beaucoup de choses dans la vie : regardez la tête de Pauline !
Où bien manger en Turquie ?
La street food est ultra présente. C’est aussi le meilleur rapport qualité prix (3-5€).
Je vous conseille les Lokanta pour manger comme un local (4-10€). Vous les reconnaitrez à leur devanture.
Testez un Meyhane à Galata avec un verre de raki, dans une ambiance traditionnelle, même si c’est un attrape touriste. Parfois il faut jouer le jeu !
Mes reco :
Cansin Fish restaurant : pour un sandwich au poisson
Roof Mezze 360 pour le sunset
Tarihi Eminonu Durumcusu ou Sehzade cag Kebap pour un bon kebab.
The crepe escape : pour un brunch pancakes
Old ottoman cafe & restaurant en plein centre ville
à Galata : Van Kahvalti Evi ou cafe privato
Grosso modo : évitez les quartiers hyper touristiques.
En Conclusion :
Bien manger en Turquie
Étant très friand de nourriture du monde arabe, j’avais des attentes en allant en Turquie. Au final çà aura été une grosse déception, avec de la nourriture connue et moins maitrisée qu’ailleurs (kebab, grillades, plats mijotés, street food…). Je laisse quand même un point positif sur les desserts et le sucre, qui sont pourtant un bon marqueur de la qualité culinaire d’un pays. J’en conclus que j’ai peut être été très malchanceux, peut être une prochaine fois !
PS : Je serai ravi de discuter nourriture Turque et de vos avis sur cet article un peu moins positif que d’habitude. Écrivez moi sur instagram ou via mon agence de voyage Odyssélux pour plus d’infos !