La Géorgie : Avis et Itinéraire
La Géorgie : Avis et Itinéraire
Mon avis sur la Géorgie :
J’ai visité la Géorgie en juillet 2024. J’ai adoré ce pays qui se veut Européen alors qu’il est situé en asie centrale. J’ai même retrouvé beaucoup de similitudes avec la France, comme la gastronomie (fromage et pain++), le patriotisme (surtout dans l’opposition aux voisins russes) et bien sûr le vin, qui aurait été inventé ici. La nature est un point fort, et on se sent parfois en Nouvelle Zélande, alors qu’on n’est qu’à 4h de Paris !

Les montagnes, vrai point fort du pays

Les plus 👍
- Un pays qui ressemble à la France (sur ses bons aspects)
- Une authenticité rare sur la planète
- Des paysages de montagne incroyables
- Une gastronomie très variée et délicieuse
- Le prix du voyage
- Tbilissi, une jolie ville à l’accent européen
Les moins 👎
- Le tourisme russophone en été
- Les routes, abominables
- La circulation, difficile
Le point Culture : La Géorgie, entre aspiration d’Europe et réalité russe…
Entre les sommets du Caucase et la mer noire (C’est la mer noaare), la Géorgie est un carrefour culturel fascinant, qui attire les européens depuis l’antiquité. Premier pays à inventer la vinification, orfèvres reconnus, les richesses du pays attisent les convoitises. Le mythe de la toison d’or provient de cette fascination des Grecs pour la Colchide, aujourd’hui Géorgie.
Mais le pays est plus proche de la Russie, et de nombreuses guerres éclatent entre les deux pays jusqu’à l’intégration au 19ème siècle. Les Géorgiens que j’ai rencontré étaient d’ailleurs fier d’avoir si souvent tenus tête à leurs puissants rivaux, même s’ils n’ont techniquement jamais gagné. En 2008 la Russie s’empare des territoires d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie et les occupe encore aujourd’hui.
Ce contexte politique a renforcé la volonté d’émancipation des Géorgiens et leur attachement à leur langue, leur culture et leur souveraineté. Ils déposent une candidature officielle à l’UE en 2022.

Avant de partir :
Sur le plan de la sécurité, la Géorgie est une destination comme les autres. Il n’y a pas besoin de visa depuis la France pour un séjour de moins de 30jours. N’oubliez pas d’avoir plus de 6mois de passeport valable.
Il y a peu de délinquance dans ce pays habitué à la guerre. Ne vous avisez pas vous même de voler et tout ira bien ! Comme partout, faites attention aux pickpockets, aux autres touristes qui ont souvent plus de mauvaises intentions que les locaux, et demandez des infos si vous vous sentez mal à l’aise !
La monnaie est le Lari, mais le dollar US peut être utilisé, comme à chaque fois qu’on voyage. On change facilement et la destination est abordable. Les cartes bleues sont acceptées presque partout, mais avoir du cash est important.
Accrochez vous, la route est l’un des points faibles du pays (même si de gros travaux financés par la chine sont en cours). Surtout sur les routes les plus difficiles (Mestia et Tusheti). Si vous ne voulez pas conduire, l’autre option est les Marshrutkas mais le confort est assez absent…
Le Gérogien est la langue principale, la seconde étant le Russe. La plupart des gens parlent anglais dans les zones touristiques mais la Géorgie est un pays où vous pourrez vous sentir vraiment isolé si vous vous éloignez !
Infos pratiques :
- Internet partout
- Réserver ses trajets de train à l’avance
- Pays abordable
- Pas de Visa sous 30jours

À qui je recommande la Géorgie ?
Tout le monde peut se rendre en Géorgie. Les plages ne sont pas les plus belles (je ne les ai pas visitées) mais elles ont le mérite d’exister. Les montagnes sont magnifiques et vous n’avez pas forcément besoin de les grimper pour profiter de l’air et du paysage. Le pays est habitué aux touristes, surtout à Tbilissi, une ville qui pourrait être européenne. Même s’ils sont très russophones, l’anglais est compris partout.
Je conseille la destination principalement aux voyageurs en quête d’authenticité et de montagne, ou même à ceux qui veulent bouffer du dénivelé et oublier leurs problèmes. Coucou les sportifs, pour organiser le tour de Géorgie en Vélo c’est ici !
La Géorgie, les routes, la Chine
Pays longtemps enclavé par ses voisins, puis l’URSS, la Géorgie est loin d’être entièrement développée. Tbilissi est une ville quasi européenne, mais dès qu’on en sort, l’état des routes atteste de la pauvreté du pays et de la centralisation. Dommage pour un pays de montagnes ! Il faut par exemple 5h pour atteindre Mestia depuis Koutaissi et faire… 200km.
Mais le pays a la solution. Comme beaucoup d’autres, il a conclu un accord avec la Chine (pour du minerai), qui s’est engagée à faire des routes, des viaducs, des chemins de fer un peu partout. C’est impressionnant à voir, mais le pays est un immense chantier. Tout sera très différent dans quelques années, mais à quel prix pour la population ?
Mon itinéraire en Géorgie :

J’ai atterri à Koutaïssi, la deuxième ville du pays. Il n’y a rien à y faire mais l’ambiance est très agréable pour s’adapter au pays les premiers jours. Après 5h de route (difficiles), j’atterrissai à Mestia, où je détaille mes aventures dans cet article. Je passais ensuite par Ouchgouli, ville perdue dans les montagnes (et restée au moyen âge), puis par la capitale, Tbilissi, poumon culturel du pays. Mais comme toujours, quand on arrive à la capitale après avoir fait les régions, on trouve tout fade : la nourriture, les gens, les visites. Je suis alors parti à l’est, me reposer dans les chateaux et déguster le vin orange Géorgien, un délice. J’ai terminé mon périple par un aller retour à Stephansminda, le joyau du pays, une église éternelle perchée sur un piton de 1800m. La route, qui est celle qui relie le pays à la Russie était difficile, mais j’avais trop envie de voir ce qui ressemble à l’une des nouvelles merveilles du monde. Je retournais ensuite à Koutaïssi pour y prendre l’avion et rentrer à la maison, des photos plein l’appareil.
Mes coup de coeur du voyage : tout.