L'Éthiopie, terre de beauté et de dangers
L'Éthiopie, terre de beauté et de dangers
Mon avis sur l'Éthiopie, terre de beauté et de dangers :
J’ai visité l’Éthiopie en janvier 2024. C’est le plus beau pays que j’ai traversé. Le plus incroyable. C’est aussi un pays difficile où j’ai souffert physiquement et où je me suis dépassé psychiquement. Mais je ne pourrai jamais oublier la solitude du Simien, la beauté pure du Dallol ou la ferveur de Lalibella. Ces trois aventures sont parmi mes plus belles, même s’il m’aura fallu du temps pour m’en remettre.
Un seul pays, 5000 mètres d’écart
Les plus 👍
- L’Afrique, comme on l’imagine
- Des paysages qui n’existent nulle part ailleurs
- Ces paysages, sont extrêmement variés
- La chaleur des éthiopiens, leurs danses, leur musique, leur ferveur religieuse
- Je vous ai parlé de la beauté des paysages ?
- Un esprit d’aventure qu’on ne trouve plus nulle part
- Une compagnie aérienne cool et safe
Les moins 👎
- La chaleur
- La nourriture (mais c’est peut être moi)
- La guerre civile
- L’eau, pas toujours ouf
- Le confort et les logements, pas toujours çà
- L’absence d’internet
Le point Culture : L’Éthiopie, pays immortel mais sacrément cabossé :
Pays millénaire jamais colonisé (c’est le seul d’Afrique) le royaume d’Aksoum est déjà présent au 1er siècle de notre ère, où il frappe sa propre monnaie et commerce avec Byzance, l’Inde et l’Arabie. La légende veut que le fils du roi Salomon et de la Reine de Saba ait apporté l’arche d’Alliance et fondé une dynastie. C’est donc l’un des premiers états à adopter le christianisme, au 4ème siècle.
Ce choix religieux l’oppose à ses voisins, à majorité musulmane, et destine le pays à deux millénaires de guerres religieuses. L’altitude des hauts plateaux (70% du pays est à plus de 2000m) a protégé l’indépendance de l’Éthiopie, mais l’a aussi beaucoup isolé, cultivant sa différence. Le pays est façonné par le christianisme orthodoxe, et parle toujours l’Amharique (dérivé du Gueze).
Mais en 2000 ans, le pays s’est habitué à la guerre, comme le montre l’histoire récente : après dix ans d’opposition à l’Érythrée, une guerre civile éclate en 2020 avec le Tigré, puis l’Amhara. Difficile d’entrer dans le monde moderne et le tourisme, malgré des richesses architecturales (Gondar, le camelot Africain), géologiques (le chaos minéral du Dallol), culturelles (Lalibela, la Jerusalem africaine) et un paysage unique au monde (le Simien)…
Avant de partir :
L’Éthiopie n’es pas une destination comme les autres. Le pays est en guerre civile et il faudra bien s’informer de l’évolution des combats avant de partir. Il faut un visa depuis la France. Faites attention il y a pleins de sites frauduleux : utilisez mon lien. Ou France diplomatie. Prenez une assurance (on a vite fait d’être malade vu comme ils cuisinent) chez Chapka mon partenaire. N’oubliez pas votre preuve de vaccin contre la fièvre jaune. Ce n’est pas demandé à l’aller, mais çà peut vous bloquer au retour (c’est le cas partout en Afrique).
L’Éthiopie est un pays catholique orthodoxe, n’oubliez donc pas de prendre de quoi vous couvrir dans les lieux de culte (il y en a beaucoup). Ils ne prennent pas çà à la légère, soyez respectueux des lieux que vous visitez !
La guerre n’est pas forcément une raison de reporter son voyage en Éthiopie, elle est souvent située dans des lieux très reculés, et concerne peu de gens. Informez vous bien, et décidez quelle partie du pays vous comptez visiter en fonction.
Réservez vos avions à l’avance, c’est le seul moyen de transport du pays et il fonctionne bien. Mais la population est importante, et les trajets souvent pleins en haute saison.
Infos pratiques :
- Visa + fièvre jaune
- Pays abordable
- Informez vous sur la guerre, mais que çà ne vous empêche pas de partir
- Peu d’internet et de réseau
À qui je recommande l'Éthiopie ?
Le pays est l’un des plus reculés que j’ai visité. L’anglais n’est pas toujours présent, ni internet et parfois pas l’eau et l’électricité. Je ne parle même pas du confort inexistant.
Le pays est un must pour les aventuriers et les sportifs, mais pas pour les amateurs de ville et les voyageurs du dimanche. Il faut être accroché, habitué et ouvert d’esprit, pour éviter les situations de danger ou de panique. Le pays a tellement a offrir qu’il faut juste savoir où on met les pieds.
Respecter le pays :
Le pays n’est pas prêt pour le tourisme de masse :
- Ne pas déranger la faune ou détruire la flore (et faire attention aux animaux sauvages, qui peuvent vraiment vous tabasser)
- Toujours demander avant de photographier les locaux
- Réfléchir à ce qu’on amène sur place et surtout ce qu’on laisse ! Le pays n’a pas de système de poubelles : tout le plastique que vous utilisez finit par terre. Donc dans la mer. Donc dans les poissons, donc dans votre bouche, même quand vous rentrez chez vous.
- Faites attention aux interactions financières avec les locaux, surtout les enfants : ne pas leur donner d’argent, ou de choses qu’ils peuvent vendre, ils auraient vite fait d’arrêter d’aller à l’école !
Mon itinéraire en Éthiopie :
Si vous voulez en savoir un peu plus sur mon aventure en Éthiopie, allez jeter un coup d’oeil à mes articles sur le Dallol, ou sur le Parc National du Simien, ou sur Lalibela.
J’y détaille le parcours type d’une semaine dans ces zones, celui que vous ferez si vous craquez pour ma proposition d’agence de voyage Odyssélux !
Petits spoilers : coups de coeur du voyage :
Le dallol, sa géologie meurtrière
L’ascension du ras Dashan, à plus de 4500m
La ferveur des enfants de Lalibela, au meilleur moment de l’année, qui restera gravée en moi toute ma vie.
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Très belle présentation
Ce dépaysement donne tellement envie !
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