Le Québec, avis et Itinéraire
Le Québec, avis et itinéraire
Mon avis sur Le Québec
Le Canada est tellement grand que je ne peux me prononcer que sur l’Est, une zone dépourvue des montagnes bien ancrées dans l’imaginaire collectif du pays. Région plate, adossée à l’océan et percée de lacs magnifiques, j’ai quand même été déçu par l’arrière pays, moins sauvage que ce à quoi je m’attendais. À cause de la francophonie, on imagine le Québec très européen, c’est en fait une version à peine plus soft des États Unis. Çà se voit avant tout dans les villes, ultra modernes et remplies de gros 4X4. Je me suis peut être aventuré trop au nord, mais je n’ai pas non plus vraiment ressenti le légendaire accueil des canadiens… Ce sera pour une autre fois !

De la ville américaine aux forêts colorées

Les plus 👍
- Le grand Nord, une zone qui ressemble aux films d’horreur américains
- La poutine (non je déconne)
- La francophonie
- La couleur des arbres, en plein automne
Les moins 👎
- Le prix (mon dieu)
- La nourriture. Après deux semaines de roadtrip j’ai craqué et mangé au macdo. C’était mon meilleur repas.
- La météo, clairement. Sauf si vous venez en plein été.
Le point Culture : pas vraiment français, calisse :
Plus grande province du Canada, le Québec a su cultiver une identité forte, en maintenant sa francophonie au coeur d’un continent anglophone. Partageant 800km de frontière avec les USA, les deux pays sont intimement liés, économiquement et culturellement.
Légère différence, la gentillesse et débrouillardise légendaire des canadiens est peut être due à un climat parmi les plus difficiles du monde, avec des hivers longs, froids et enneigés (température à -20 de moyenne), pendant lesquels les villes sont coupées du monde.
Pour autant, la société est en mouvement avec une économie diversifiée (ressources naturelles abondantes, énergie propre hydroélectrique, secteurs de pointe...) qui se tourne aujourd’hui vers le tourisme. 4 millions de visiteurs annuels, c’est trop peu pour un territoire qui a plusieurs villes majeures à offrir (Québec, Montréal…) et une nature à visiter hivers comme été.
Si Jacques Cartier fonde la nouvelle-France en 1534, la région est cédée à l’Angleterre en 1763, puis au Canada en 1867. Ce n’est qu’à partir de la révolution silencieuse (1960) que le Québec obtient une relative autonomie, jusqu’à chercher l’indépendance en 1995. Quelques tensions subsistent avec le pouvoir fédéral.

Avant de partir :
Le Canada n’a rien à voir avec la France. C’est la seule chose qu’il faut avoir en tête avant de partir, pour ne pas être déçu.
Le passeport doit être valide pendant la durée du séjour, et 6 mois après le départ. On demande une Autorisation de voyage électronique, à l’image de l’ETSA aux USA. Attention aux faux sites qui vous feront payer plus cher.
La monnaie est le Dollar Canadien. 1€ = 1,57 CAD. Pays moderne, la carte est prise partout. Les tips sont importants, comme aux US.
Les saisons sont très marquées. Habillez vous en conséquence. L’hiver, il est très dur de ne pas venir sans équipement. L’été est chaud et humide, l’automne est magique avec des couleurs flamboyante des érables. Le printemps est pluvieux et peu touristique. Choisissez votre saison !
Décalage horaire : -6h par rapport à la France
Infos pratiques :
- 0 Vaccin
- 1 Visa : AVE
- Francophone
- 1€ = 1,57 CAD

À qui je recommande le Québec ?
Le Québec est un territoire de jeu immense. Les aventuriers s’enfonceront dans les territoires du Nord (c’est ce que j’ai fait) et repousseront leurs limites. Les amateurs de ville visiterons Québec, donc le centre est classé à l’Unesco, ou iront chiller à Montréal, une ville où il fait bon vivre.
Pour les autres, il y a plein d’activités : observer les baleines à Tadoussac, skier au Mont Orford, se balader en forêt…
Si je devais revenir, ce serait plutôt en plein été pour m’exiler avec les locaux dans les fameux chalets de montagne qu’on voit un peu partout. Un lac au pied, une canne à pêche et le temps qui passe…
Qu'est ce qu'on mange au Québec ?
Je l’ai dit en introduction, je n’aurai pas supporté un jour de plus la nourriture Canadienne… Peut être étais-je trop pauvre ? Toujours est-il que je remercie tous les jours les lois européennes qui nous protègent de ce genre de malbouffe industrielle dont raffolent les Nord-Américains.
- La Poutine, plat emblématique du Québec n’est autre que des frites et du fromage fondu, accompagné d’une sauce brune. Pas ouf.
- La Tourtièretarte ne m’a pas laissé bonne impression
- Cipaille (ragout en croute de pâtes)
- Fèves au lard : très anglais, mais je n’en ai pas mangé de bonnes
- Le sirop d’érable était particulièrement bon.
- Le bagel de Montréal, n’a rien de spécial
Mon itinéraire au Canada :

Si vous voulez en savoir un peu plus sur mon aventure au Canada, allez jeter un coup d’oeil à mes articles sur Montréal, Les baleines de Tadoussac, mon road-trip de deux semaines au Québec.
J’y détaille le parcours type d’une semaine dans ces zones, celui que vous ferez si vous craquez pour ma proposition d’agence de voyage Odyssélux !
Petits spoilers : mes coup de coeur du voyage :
L’attente pour voir des Baleines à Tadoussac
Le premier match de hockey post covid à Montréal
Les feuilles d’érable, rouge.
Québec, avis et Itinéraire :
Le Canada est immense, et le Québec aussi. Je voulais m’aventurer dans les fameuses « terres libres« , le Québec du Nord, où vit 1% de la population. Ces terres représentent pourtant 55% de du territoire. C’est un immense no Mans Land, où l’extrême nord est carrément une terre inuit.
J’ai d’abord passé quelques jours à Montréal, ville très américaine et agréable (même si je suis tombé sur le pire hôtel du monde, ce qui me permet de vous rediriger vers mon article sur mon idée du voyage pour ne pas faire les mêmes erreurs). Les incontournables : la pluie glacée, le match de Hockey, Mont-Royal et une bonne grosse cuite entre potes.
Comme c’était l’automne, mais que j’étais un peu en retard, la carte des couleurs des feuilles (ici) m’a aidé à trouver le parc où il était encore possible de les voir : Le parc Jacques Cartier et les Laurentides, au Nord de Montréal.
En préparant mon voyage, je m’étais dit que le lac Saint Jean serait une bonne impression de ce à quoi ressemblent les territoires du Nord. Sur place, je me suis rendu compte que je n’étais même pas à la moitié du trajet. J’ai eu beau m’avancer jusqu’à la réserve faunique d’Ashapmushuan, je n’ai pas trouvé ce que je cherchais. La neige commençait à tomber (le 12 octobre), et j’ai fait machine arrière vers l’océan et Tadoussac. C’est LE poste d’observation des Baleines.
Après la rencontre des cétacés, j’ai retrouvé la civilisation à Québec. Il neigeait mais la citadelle est impressionnante, et donne, contrairement à Montréal, une vrai impression de France.
Pour terminer le voyage, un petit séjour dans le sud, au Mont Oxford, m’a enfin permi d’attraper les feuilles d’érables et de faire de belles photos, en plus d’une randonnée assez physique dans cette station de ski.
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